Menu Fermer

L’INTERVIEW DE MARIE MIGOT

  

1) Par quel moyen as-tu entendu parler des EMC et qu’est-ce qui t’a donné envie d’y participer ?

Cela fait trop longtemps…Je ne me souviens pas…Jean-Denis Constant, alors responsable de la détection, m’avait demandé d’y participer.

 

2) Combien de participations aux EMC ? Quels ont été tes résultats ?

Cela fera ma 5ème année. La 1ère année, j’ai tout perdu. La 2ème année, je suis allée en 1/16ème de finale. La 3ème j’ai perdu en 1/16ème ou en 8ème contre une espagnole qui avait un picot dans le revers. La 4ème année c’est-à-dire l’année dernière, médaille d’or en catégorie 98.

 

3) Quel est le meilleur moment que tu retiens des EMC ?

La victoire de l’année dernière.

 

4) Tes impressions globales sur la compétition ? Sur le niveau de jeu ?

J’adore cette compétition parce que c’est la 1ère compétition internationale à laquelle j’ai participé. Et puis on joue beaucoup de matchs. C’est fort, le niveau de jeu est élevé.

 

5) Un petit mot sur tes camarades européens ? Qui redoutes-tu ?

Je redoute les roumaines. Je n’aime pas les jouer car elles ont toutes un jeu en vitesse. Il faut trouver le « truc » pour les battre. Il faut se mettre à fond dedans… Et puis il y a aussi l’anglaise Hao Tin Tin qui joue en porte plume…

 

6) Quels sont tes objectifs pour cette année ? Une médaille en vue ?

Une victoire encore pour faire le doublé.

 

7) Comment te prépares-tu pour atteindre tes objectifs aux EMC ? Des entraînements et une préparation spécifiques ?

Non je ne fais pas de préparation spécifique mais il y a toujours un stage avec l’équipe de France avant la compétition.

8) Tu fais partie de l’équipe ITTF Hopes : – pourquoi as-tu eu envie d’intégrer cette équipe internationale ? – comment s’effectue le recrutement ? – les stages & les méthodes d’entraînements ? – les compétitions auxquelles tu participes ? – la fréquence et les lieux des regroupements ? – les objectifs ? Qu’attends-tu de cette aventure ?

Pour faire des sorties internationales dans d’autres pays, parler anglais, connaître les autres filles. Il y a eu un stage en Suède en février. Nous étions plusieurs candidat(e)s. 9 ont été choisis (5 filles, 4 garçons). J’ai participé à un stage en Corée du Sud pendant 10 jours puis j’ai enchaîné par une compétition ITTF Hopes Challenge suivi du Global Junior Circuit cadet et junior de Corée. Tout ça du 15 juillet au 2 août. J’ai remporté la médaille d’argent dans l’ITTF Hopes Challenge en perdant en finale 3/2 contre une défenseuse coréenne que j’avais battu 3/0 en poule ! Il y a eu la Corée et bientôt les EMC qui font partie du programme de l’ITTF Hopes Team. C’est trop bien.

 

9) Tes ambitions sur le long terme ?

Etre championne d’Europe cadettes et après on verra… D’abord faire ça…

 

crédit : Vincent Kovacs / FFTT

Claude Bergeret succède à Jean-Denis Constant

Claude Bergeret succède à Jean-Denis Constant à la coordination des EMC 2010

Restructuration au sein de la FFTT

Suite à une restructuration au sein de la Direction Technique Nationale de la FFTT à la suite de la mise en place des PES (Parcours d’Excellence Sportive), Jean-Denis Constant a accepté de prendre en charge le PES féminin l’obligeant à assurer l’organisation, le suivi, voire l’entraînement sur le terrain de la filière féminine depuis la fin du programme détection jusqu’aux seniors compris.

Il a donc du abandonner ses fonctions de coordinateur de l’EMC et a demandé à être remplacé par Claude Bergeret (cadre National, chargée de missions) ce que le DTN Michel Gadal a accepté.

 

Entrevue

  • 1- Claude, comment es-tu devenue coordinatrice des EMC 2010 ?

Le plus naturellement du monde. En effet, depuis l’idée émise par Jean-Denis il y a déjà 7 ans d’organiser une sorte de « Petits As » du tennis de table je me suis trouvée impliquée à différents niveaux d’interventions. J’étais déjà présente à la 1ère édition comme membre du Comité d’Organisation en charge des Relations Internationales avec nos amis européens et l’ETTU bien sûr… Je pense que cela a été fort utile pour « attirer » de nombreux participants dès cette 1ère année… Et depuis je n’ai jamais manqué une édition… Je connaissais également assez bien l’ensemble du dossier, et je travaille beaucoup au sein des différentes compétitions internationales organisées par la FFTT (Championnats du Monde, Coupes du Monde, Top 12 Européen etc…).

  • 2- Quelles sont tes missions ?

Mes missions au sein du Comité d’Organisation sont assez simples : je coordonne… Pour être plus précis je suis le lien entre les Organisateurs (Ligue d’Alsace et club de Schiltigheim) et la DTN / FFTT, à l’écoute des améliorations demandées de part et d’autre. D’ailleurs dans un souci de meilleure et transparente coopération une convention tri partite a été signée entre les 3 parties mentionnées ci-dessus et ce pour 4 ans. Je continue néanmoins à assurer les relations internationales avec l’ETTU, les fédérations européennes et maintenant l’ITTF qui depuis 2 ans nous envoie leur équipe d’espoirs.

  • 3- Que représente pour toi les EMC ?

Outre l’aspect technique qui permet à tous les pays européens de se jauger les uns par rapport aux autres, j’aime cette compétition car j’adore voir les yeux des petits briller… même si parfois ils brillent … de larmes. J’aime cette rencontre des coachs, des parents, voire grands-parents et amis…C’est très familial et j’aime ça… Du côté plus pûrement sportif, les confrontations entre nos jeunes pousses permettent à chaque entraîneur de faire le point sur son travail et celui des enfants. C’est super de pouvoir l’organiser en France tous les ans. C’est une chance, cela nous permet de confronter nombre de nos joueurs et joueuses au moins au stade des qualifications.

  • 4- Le niveau des jeunes pongistes a-t-il évolué ? si oui, quelles en sont ces spécificités ?

Bien sûr et c’est heureux, cela faisait parti de l’objectif de départ. Le jeu des petits participants aux EMC se rapproche de plus en plus, la puissance en moins, du jeu des « grands ». On ne voit plus de joueurs ou joueuses « ne sachant pas jouer ». La construction du jeu est réelle. Les petits ont progressé dans leur approche « professionnelle » de l’activité.

  • 5- Quel a été ton parcours pongistique ?

Cela peut-être très long… J’ai débuté à l’ASPTT d’Annecy sous la houlette de mon papa à l’âge de 10 ans. J’ai remporté le « Critérium des moins de 15 ans », l’ancêtre du PPP, à l’âge de 11ans, j’ai remporté de nombreux titres de championne de France cadettes et junior et mon 1er titre de championne de France senior à l’âge de 17 ans. Classée n°6 européenne et 19ème mondiale, mon plus beau (ou plus haut) titre fut celui de championne du Monde de Doubles Mixtes avec Jacques Secrétin en 1977 (j’avais 23 ans). J’ai arrêté ma carrière en 1982 pour devenir entraîneur national, en charge des junior filles, puis des seniors filles puis en 1988 en charge des Relations Internationales.

En 1993, je suis nommée Présidente de la Commission des Athlètes nouvellement crée par M. Ogimura le Président de l’ITTF de l’époque. En 2000, je suis élue Vice Présidente de l’ETTU en charge du développement et en 2005 Vice – Présidente de l’ITTF. Actuellement je suis redevenue Présidente de la Commission des Athlètes après 5 ans d’arrêt. Je considère cela comme un retour aux sources…

  • 6- Quel était ton système de jeu?

Vitesse, attaque avec, je crois pouvoir le dire, un excellent revers…

  • 7- Combien d’années as-tu mis pour atteindre le haut-niveau ?

Jusqu’à mon titre de championne de France senior, 7 ans.

  • 8- L’apothéose, ton titre mondial en double avec J. Secrétin : comment as-tu vécu cette victoire ?

J’allais dire presque normalement, naturellement, comme une autre victoire ce qui est vrai dans la mesure où lorsque l’on est dans la compétition on joue tour après tour les adversaires qui se présentent à vous en essayant de gagner à chaque fois… On ne calcule pas là où cela nous emmène…On joue…Point…

Après notre victoire en finale, peut-être le match le plus facile du championnat (3/0 alors que l’on avait galéré 3/2 en demi et en 1/8 ème de finale je ne me suis pas rendue compte tout de suite…C’est juste en rentrant à la chambre quand les coups de fil des radios françaises ont commencé que je me suis dit « il s’est passé quelque chose » et ensuite j’ai apprécié… je crois même que j’apprécie encore quand j’en parle…

  • 9- Un dernier mot pour les petits prodiges du tennis de table et l’avenir des EMC ?

ça c’est 2 questions en une…

Parlons des petits prodiges du TT. Je leurs souhaite beaucoup de réussite, de bonheur et de plaisir dans la joie de vivre… mais il faut qu’ils sachent que rien ne se fera tout seul, qu’il faudra travailler, que ce sera dur, qu’il faudra faire des sacrifices… mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.

L’avenir des EMC, je le vois « rose »… Nous sommes repartis pour 4 années avec une équipe d’organisateurs (que je remercie et je félicite au passage pour leurs compétences, leur savoir-faire  et leur gentillesse) expérimentés mais jamais blasés et ne s’endormant jamais sur ses lauriers.

Le maître mot c’est « évoluer » encore et toujours, trouver de nouvelles idées, progresser sans jamais dénaturer l’idée du départ.

C’est ça qui fait la force des EMC à Schiltigheim où j’adore revenir tous les ans le dernier week-end d’août depuis 6 ans !!!

  

Parcours

Claude Bergeret a commencé le tennis de table à l’âge de 10 ans à Annecy. Son style de jeu était basé sur la contre-attaque. Après de multiples titres dans le championnat de France et surtout le titre mondial remporté en 1977, elle arrête sa carrière sportive en 1982 et devient entraineur de l’équipe de France junior de 1983 à 1985, puis de l’équipe sénior en 1986-1987. Elle est nommée par la suite vice présidente de la fédération européenne de tennis de table, et Présidente de la commission des athlètes à la fédération internationale.

Palmarès

  • > 6 fois championne de France en simples
  • > 6 fois championne de France en double dames
  • > 7 fois championne de France en double mixte (six fois avec Jacques Secrétin et une fois avec Vincent Purkart)
  • > Championne du Monde en double mixte avec Jacques Secrétin en 1977.

Plus d’infos sur :

http://www.fftt.com/technique/echos_terrain/entretiens.htm

Sélection équipe de France Garçons 98 & 99

SELECTION DES FRANCAIS NES en 1998

 

La sélection en 98 est composée d’Alexandre CASSIN (1/4 finaliste des championnats de France minime) et Joé SEYFRIED (1/8 de finale des championnats de France minime).

 

Alexandre CASSIN :

> Style de jeu : offensif à base de top spin des 2 côtés. Bons services. Joueurs assez complet possédant une bonne technique de base.

> Objectifs sur la compétition : Atteindre au moins le dernier carré.

> Stage de préparation : 9 au 19 août à Nantes et 24 et 25 août à Schiltigheim.

 

Joé SEYFRIED :

> Style de jeu offensif. Top spin des 2 côtés avec pas mal de puissance.

> Objectifs sur la compétition : Se classer dans les 8 premiers.

> Stage de préparation : 14 juillet au 2 août en Corée. 14 au 19 août à Nantes et 24 et 25 août à Schiltigheim.

 

SELECTION DES FRANCAIS NES EN 1999

 

En 99, ont été sélectionnés Nolan GIVONE (champion de France Benjamins) et Damien IVARS (finaliste des France benjamins).

 

Nolan GIVONE :

> Style de jeu : Techniquement assez complet. Adroit à mi distance et très « malin ». C’est un joueur offensif à dominante variations et placements.

> Objectifs sur la compétition : Atteindre le dernier carré.

> Stage de préparation : 14 juillet au 2 août en Corée. 14 au 19 août à Nantes et 24 et 25 août à Schiltigheim.

 

Damien IVARS :

> Style de jeu : Joueur offensif assez proche de la table. Il utilise les rotations mais aussi la frappe du coup droit. Il cherche souvent à prendre de vitesse son adversaire.

> Objectifs sur la compétition : Progresser encore et toujours.

> Stage de préparation : 24 et 25 août à Schiltigheim.

Sélection équipe de France Filles 98 & 99

Jean-Denis CONSTANT, ancien coordonnateur des EMC et responsable actuel de l’équipe de Fance féminine (filles nées en 1998 et 1999) nous présente son effectif.

Sélection filles 98 :

Marie MIGOT (Souché Niort) :

Vainqueur l’année passée des EMC, elle tentera de réaliser ce qui n’a jamais été fait, c’est-à-dire de réaliser le doublé. Elle aura fort à faire avec la finaliste de l’année dernière, l’anglaise Ho Tin Tin, les joueuses de l’est européen et notamment les russes, ses copines «  de l’ITTF Hopes » et, je l’espère, avec les autres françaises. Ses performances en France et à l’étranger dans la catégorie cadettes (vainqueur le week – end dernier du tournoi des 6 Nations) font cependant d’elle la favorite logique mais dans ces catégories c’est souvent un poids difficile à porter.

 

Malaurie MATHIEU (Blainville – Damelevières) :

Très performante en compétition, 2ème du Masters STIGA en Belgique, finaliste des France Minimes alors qu’elle n’est que M1, on compte sur elle et sur sa détermination pour semer le trouble chez les étrangères.

 

Audrey ZARIF (US Saint Denis) :

En très gros progrès à l’entraînement, il suffit d’une petite étincelle pour qu’Audrey réalise une super compétition. Elle n’aura rien à perdre et c’est souvent dans ces conditions qu’elle est très performante. 3ème l’année passée, c’est donc plus qu’un outsider.

 

Sélection filles 99 :

 

Eloïse SAINT DIZIER (Etival) :

4ème l’année passée en jouant avec des filles qui avaient un an de plus, Eloïse devra aller chercher les victoires plutôt que de se comporter en favorite surtout qu’il est difficile de connaître la qualité de l’opposition sur cette année d’âge.

 

Anaïs SALPIN (Passage d’Agen) :

La championne de France benjamine a montré de belles choses pour remporter cette épreuve. La gauchère du groupe a beaucoup de talent, il faudra que la tête soit au niveau des capacités dans la raquette.

 

OBJECTIFS :

 

Au-delà de ces commentaires, il ne faut pas perdre de vue que c’est une compétition de formation et d’évaluation de notre niveau par rapport aux autres nations européennes. Je suis aussi très intéressé par ce que d’autres joueuses vont pouvoir réaliser. Notre densité est une force que les autres pays ne possèdent pas apparemment et à ce titre la prestation des joueuses nées en 2000 (dont la locale Mélissa HAUSHALTER) sera suivie avec beaucoup d’attention.

L’objectif de la délégation (G et F) reste toujours de remporter un titre, ce que nous avons fait au cours des 5 premières éditions (Simon GAUZY – Vincent LENOIR – Paul GAUZY – Solène HAUSHALTER  et Marie MIGOT ). Le tableau final des médailles par équipes est également un bon indicateur de la santé présente et future de nos jeunes générations (de 2 à 4 médailles sur 12 au cours des premières éditions).

 

PLANNING ESTIVAL :

 

Les joueuses ont un premier stage du 27 juin au 10 juillet à Vittel ainsi que du 8 au 20 août toujours à Vittel (sauf Marie MIGOT qui sera en stage avec ITTF Hopes en Corée).

 

On se retrouvera pour finir le mardi 24 août à Schiltigheim pour un mini – stage avec le groupe de l’ITTF.

 

Propos de Jean-Denis CONSTANT, responsable de l’équipe de France féminine aux EMC 2010