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Revisionnez les finales des EMC 2014 !

EMC 2014 – 2002 GIRLS 1/2 FINALE
Camille LUTZ (France) vs Anastasia BONDAREVA (Germany)

11/9 ; 11/8 ; 11/9

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EMC 2014 – Match BOYS 2003 – finale
Alexis LEBRUN (Languedoc-Roussillon) vs Andrea PUPPO (Italie)
11-8 ; 11-6 ; 11-9

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EMC 2014 – MATCH GIRLS 2003 – FINALE
Elizabet ABRAAMIAN (Russie) vs Liubov TANTSER (Russie)

12-10 ; 11-8 ; 11-4

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EMC 2014 – BOYS 2002 – FINALE
Truls MOREGARDH (Sweden) vs Dorian ZHENG (France)
12-10 – 7-11 – 8-11 – 11-7 – 11-9

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EMC 2014 – GIRLS 2002 – FINALE
Camille LUTZ vs LIUBUSHKINA Yulia
11-8 ; 5-11 ; 4-11 ; 7-11

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Réalisation des vidéos par ARCAM / Alfred ELTER – HoplaSportsTV.com

Une belle moisson


Le record est égalé pour les Français qui repartent de Schiltigheim avec six médailles dont une en or.

Grande satisfaction dans le clan français hier aux Euro Mini Champ’s. Les jeunes pongistes tricolores étaient présents sur tous les podiums. À commencer par Alexis Lebrun. Vainqueur dans la catégorie 2003, le garçon du Sud-Ouest a triomphé en trois sets de l’Italien Puppo.

Alexis Lebrun, lauréat français de la 10 e édition du tournoi schilikois. Photo DNA – Cédric Joubert

Les larmes de Camille Lutz

« C’est une énorme bonne surprise, apprécie Damien Loiseau, qui encadre cette équipe de France. On connaissait son talent. Jusqu’à maintenant, il n’avait pas réussi à gérer ses émotions. Aujourd’hui, il ne s’est jamais mis en difficulté. Pour sa première grande finale, c’est une superbe satisfaction. » Dans la catégorie d’âge supérieure, Dorian Zheng s’est incliné au bout du 5e set face au Suédois Moregardh. Il partage également le podium avec Hamache qui prend le bronze.

Chez les filles nées en 2003, Pavade parvient à se hisser sur la troisième marche. Chez les 2002, Camille Lutz, la représentante alsacienne, s’est inclinée en finale face à la Russe Liubushkina sans avoir démérité.

« J’avais bien débuté le match mais après j’avais une tactique que j’ai mal utilisée », confie-t-elle, en larmes.

« C’était presque parfait jusqu’à la finale, explique Benjamin Genin, cadre national. Elle commence vraiment bien. Au deuxième set, ça bascule. Elle perd des points à sa portée.»

Formée au Zorn TT et pensionnaire du Pôle Espoir Alsace de Haguenau, Camille Lutz est toutefois sur la bonne voie. « C’est l’apprentissage, dédramatise Damien Loiseau. Si un jour on veut gagner un grand championnat, il faut avoir perdu une finale comme celle-là…»

Le technicien tire un bilan positif de l’ensemble de l’équipe. « On égale notre record, le métal est un tout petit peu moins beau mais on ne va pas faire la fine bouche. C’est une étape dans leur formation pour le niveau senior. La compétition était très relevée. »

Au moins jusqu’en 2016

Damien Loiseau se satisfait du bon niveau des filles qui sont à nouveau compétitives après que leur programme de formation eut été réorienté. Le travail de détection mis en place par la Fédération porte ses fruits. « Dans la culture de la gagne, il faut que l’on continue à progresser, mais il y a un bon état d’esprit, insiste-t-il. Le plus important, avec ce stage de préparation et ce championnat, c’est que l’on a démystifié le jeu chinois. On a vu qu’on pouvait rivaliser ».

En effet, aucun représentant asiatique n’a été aperçu sur les podiums. Du côté de l’organisation, Michel Martin, également président de la ligue d’Alsace, est ravi. « C’est toujours parfait, c’est un réel plaisir de voir le niveau français. Par ailleurs, on a toujours un Alsacien ou une Alsacienne en équipe de France. » Quant à la notoriété du tournoi, elle n’est plus à faire. « Ce championnat de détection est devenu incontournable sur le plan européen avec encore 30 nations représentées cette année », insiste-t-il.

Assuré de poursuivre l’aventure encore au moins quatre ans, l’organisateur schilikois se projette vers 2016 : « Le nouveau complexe Nelson-Mandela nous permettra de réunir la compétition sur un seul site ».

En attendant, les apprentis champions vont pouvoir prendre un repos bien mérité avant la rentrée.

DNA © Claire Chevanne

Dans l’œil de Jules


Au deuxième jour des Euro Mini Champ’s, rencontre avec Jules Cavaillé. Ce jeune pongiste né en 2002, engagé dans la catégorie des -12 ans, en est déjà à sa 4e participation.

Lorsqu’on lui demande depuis combien de temps il joue au tennis de table, la question semble superflue, comme s’il n’y avait pas besoin de compter les années. Après de savants calculs avec ses camarades, il semblerait qu’il joue depuis cinq ans. Dont trois où il est appelé par l’équipe de France qui se réunit régulièrement pour des stages nationaux.

Objectif podium

Jules apprécie. « C’est bien d’être en stage, dit-il. Ça permet de pouvoir jouer six heures par jour, dans mon club je n’aurais pas pu ». Et lorsqu’il arrive sur le terrain à Schiltigheim, il préfère porter haut les couleurs tricolores. « C’est mieux, déjà on représente la France et les gens ont plus peur quand ils voient le maillot », sourit-il.

Le garçon progresse chaque année : « La première fois, j’ai perdu en poules, la deuxième en 16es de finale et la troisième fois en quarts. Cette année, je pense que je peux faire une médaille ».

Jules Cavaillé, un des espoirs du « ping » français. Photo DNA – Marion Wendling

Damien Loiseau, responsable du groupe France, confirme. « Il fait partie de ceux qui peuvent gagner, il a le potentiel ».

« J’ai perdu qu’un seul set pour le moment », confie Jules, après six matchs disputés. Pendant que la compétition bat son plein, il garde un œil sur les matches. « J’ai l’impression qu’il y a plus d’étrangers que les années d’avant, le niveau est plus élevé aussi ».

L’ambiance du tournoi, en tout cas, le ravit. « C’est la dernière année que je participe, précise-t-il. L’an prochain, je serai en minimes 2. Je vais entrer dans le pôle espoir de ma région en Midi-Pyrénées. »

Les caractéristiques et le parcours de ce champion en herbe devraient lui permettre de poursuivre sa progression. « Quand Jules est arrivé, il était loin d’être dans les meilleurs, mais on a détecté un potentiel, dit Damien Loiseau. Son toucher de balle, ses qualités physiques et sa gestion du stress sont remarquables. Il vit ping-pong, il ne pense qu’à ça. Quand il sort de l’entraînement, il regarde des vidéos sur internet. Une fois, il m’a dit :  » Je veux être gaucher comme Timo Boll (le champion multi-médaillé allemand) ! » » Le petit droitier du Sud-Ouest a visiblement envie d’atteindre les sommets.

Le tableau final se poursuivra ce matin à partir de 8h30. Finales à 15h15. Aux Malteries de Schiltigheim

DNA © Claire Chevanne